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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 15:30

En descendant vers le sud, (pour venir nous faire un petit coucou ou pour toute autre raison), si vous faites un (petit) détour dans l’Hérault, je vous conseille un arrêt à Saint-Guilhem-le-Désert  que nous avons visité voici quelques jours.

 

st-guilhem-rue-2_modifi--1.jpg st-guilhem-place_modifi--1.jpgSaint-Guillhem-le-Désert est un village médiéval situé sur un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui est inscrit au Patrimoine Mondial par l'U.N.E.S.C.O.

Duc d'Aquitaine, petit-fils de Charles Martel et cousin de Charlemagne, Guilhem y fonda l'abbaye de Gellone.


st-guilhem-ab-Gellone-1_modifi--1.jpg


C’est la relique d'un morceau de la vraie croix qui attira la dévotion des pèlerins de Saint-Jacques. Joyau de l'art Roman, ce sanctuaire fondé au début du IXème siècle, fut l'un des plus importants foyers spirituel et culturel du Languedoc.

Bonne adresse pour une étape à Saint-Guilhem : l’hôtel Guillaume d’Orange. 

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http://www.guilhaumedorange.com/index.php










 

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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 18:28

Je vous propose de continuer ce scénario que j’ai tapé sur mon clavier A.Z.E.R.T.Y :

C’est l’histoire de Jean-Paul, un enfant de la D.A.S.S. qui, devenu adulte, rêvait de fonder une petite P.M.E. Une S.A.R.L. voire, pourquoi pas, une S.A. Il avait en effet l’occasion d’acheter des C.D.-R.O.M. et des D.V.D. à 3 € H.T. En ajoutant la T.V.A. il pouvait les revendre 6,50 € T.T.C. et faire un beau bénéfice. Mais se retrouver coincé entre les syndicalistes F.O., C.F.D.T et C.G.T. d’un côté et le M.E.D.E.F. de l’autre, ça l’effrayait. Après un passage au club Med comme G.O., il chercha  un job plus stable, aux PTT, à la R.A.T.P. ou conducteur de T.G.V. à la S.N.C.F. par exemple.

C’est dans les P.O. qu’il a finalement trouvé un emploi de C.R.S., bien content d’avoir un C.D.I. et pas un C.D.D., même s’il ne pouvait espérer de R.T.T. Le tout dans ce boulot c’est d’éviter d’avoir affaire à l’I.G.S.

Ses amis, avec lesquels il jouait au P.M.U. l’appelaient  J.P. C’était un gars tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Anti-F.N., ses goûts politiques allaient de l’U.M.P. au P.S. suivant les saisons. Il était membre du W.W.F. et était contre les O.G.M. Pas vraiment intello, il préférait passer une bonne soirée à l’A.B.C. plutôt qu’au T.N.P.

Rentré dans son H.L.M. il se verse un verre de B. & B. Juste un. Pas question de se retrouver aux A.A. ! En plus l’alcool fait grossir. Déjà qu’en 10 ans il est passé du S au X.L.… 

Il branche son téléviseur, un L.G. à écran plat L.C.D. (bien mieux que son ancien R.C.A. !)  Il tombe d’abord sur le J.T. de FR3. Le président du C.I.O. y fait une déclaration à propos des prochains J.O. Puis il suit un match de l’O.M. sur TF1, bien qu’il soit plus fan du P.S.G. Et voilà de la pub en plein milieu du match ! Que fait donc le C.S.A. ? se demande-t-il. Dégoûté, il consulte les programmes : sur A.R.T.E. une rediffusion de E.T. Pas branché O.V.N.I. il continue. Sur la T N.T. un film : « O.S.S. 117 à l’O.T.A.N »! L’histoire d’un agent de la C.I.A. qui soupçonne un fonctionnaire de l’O.N.U. d’être en fait un agent du K.G.B. lequel tente de discréditer les dirigeants de l’U.N.E.S.C.O. de la  F.A.O. et du F.M.I. au profit de l’U.R.S.S. Mais zut, le film est projeté en V.O. et pas en V.F. Il a un Q.I. de 130 mais il est nul en langues… Il est chez les C.R.S. Pas au C.N.R S. !

De guerre lasse, après un passage aux W.C. il met sur sa chaîne J.V.C. la B.O. du film R.A.S. et branche son P.C. Il est heureux d’avoir maintenant l’A.D.S.L.  Cela lui permet de charger des photos en J.P.E.G. Les dernières de la N.A.S.A. sont magnifiques !

 

Comme quoi on peut écrire beaucoup avec peu de lettres. C.Q.F.D.

 

N.D.L.R. J’oubliais de préciser que l’action se passe en 2008 (après J.C.) Voilà pour le début de mon histoire. A vous de la continuer…

 

B.J.

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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 17:53

Mais non ! Pas de nostalgie ! 

fox-copie-1.jpg

Je cherchais seulement quelque chose à mettre sur ce blog, autre chose qu'une recette de cuisine, et en cherchant dans mes albums photo, je tombe sur quelques (très) vieux clichés de ma longue (mais néanmoins passionnante) carrière. Alors, pourquoi ne pas les mettre en ligne? undefined
A tout seigneur, tout honneur, on commence avec le plus méchant de tous. (Non... pas Trouduc, j'ai tellement enfoncé d'épingles dans les photos que j'avais de lui, qu'il n'y en a plus une entière) mais bien Darth Vador, dont j'essaye ici (presque) tous les boutons lumineux !












singapour-raphles.jpgEnsuite, en voici  une de la joyeuse bande des francophones en convention. Au célèbre "Raffles" de Singapour, voici la tablée des Français, des Suisses et des Belges  (j'ai coupé Trouduc à gauche). Au centre Robert Balk qui eut un jour la bonne idée de m'engager...

Encore ? Allons- y pour une qui nous fait revenir "a long time ago". Hé oui, Star Wars fête ses 30 ans ! Photo prise à Bruxelles à l'issue de la conférence de presse donnée par Harrison Ford (Han Solo), Carrie Fisher (la princesse Leia) et derrière eux, le producteur Gary Kurtz qui me raconte des trucs que je fais semblant de comprendre...
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Tout cela ne nous rajeunit pas...
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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 18:15

Ce n’est pas encore le printemps, peu s’en faut. Mais tout de même… quand le mimosa est en fleurs, ça annonce les beaux jours… Comme vous le savez certainement,  c'est James Cook, célèbre navigateur britannique qui, au 18e siècle, a ramené chez nous cet arbre de la famille des Fabaceae et de la sous-famille des Mimosoideae.

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Et comme vous ne le savez peut-être pas, les jack russel adorent prendre le soleil au pied d’un mimosa…

Et chez nous,quand il se couche (le soleil, pas Jimmy) ça fait quelque choses comme ça…

 

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                                               bon week-end à tous...

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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 15:08

Maintenant qu'on en a fini avec les voeux (au fait,... bonne année!) je vous propose une recette (la mienne) de blanquette dont vous me donnerez des nouvelles... A faire par un week-end pluvieux (quand ça arrive) car c'est une recette qu'il faut réaliser à son aise... S'il vous plaît, utilisez la possibilité qui vous est offerte ici de laisser des commentaires. C'est plus chouette d'avoir vos avis ! Merci !

Blanquette de veau à ma façon

757-copie-2.jpgphoto piquée sur le net

Pour 4 personnes :
0,6 kg de blanquette de veau
0,3 kg de veau haché (ou de chipolata)
1 os de veau
3 carottes - 3 oignons (dont 1 piqué de 2 clous de girofle) - 2 poireaux - 
2 branches de céleri - 2 petits navets*
1 bouquet garni
300 gr de champignons de Paris
1 dl de vin blanc
1 litre de bouillon de volaille
                                                                         4 dl de crème fraiche
                                                                          Le jus d’1/4 de citron 
                                                                          Farine, beurre, persil, estragon* ,sel, poivre

Recette à réaliser la veille… c’est meilleur réchauffé !

 

Amener le bouillon de volaille à ébullition avec l’os de veau.

Saler, poivrer le bœuf haché, y incorporer un petit œuf battu, du persil et un peu d’estragon.

Faire des petites boulettes de viande, les passer dans de la farine et les jeter dans le bouillon. (Plus facile : utiliser de la chipolata. Il ne vous reste qu’à sortir des « noisettes » de viande du boyau et les jeter dans le bouillon)

Cuire 15 min. puis retirer les boulettes et les réserver dans un peu de bouillon.

 

Faire suer les morceaux de blanquette au beurre dans une sauteuse sans les colorer.

Ensuite, ajouter :       

une carotte, une branche de céleri, un oignon, un poireau, le tout émincé.

                        Le bouquet garni

                        1 oignon piqué de 2 clous de girofle

                        10 grains de poivre

                        1 dl de vin blanc

                        Le bouillon (avec l’os)

Amener à ébullition puis cuire 1h30 à tout petit feu.

 

Pendant de temps :

Couper 2 carottes en bâtonnets, 2 navets* en petits cubes. Les faire suer quelques minutes au beurre puis ajouter une branche de céleri émincée, mouiller d’une petite louche de bouillon et cuire 5 min. en gardant ces légumes croquants. A la fin, ajouter un blanc de poireau émincé.

Passer les champignons au beurre. Garder le tout en attente.

 

Enlever la viande de la cocotte, la réserver. Passer le bouillon au chinois pour récupérer les légumes. Mixer ceux-ci avec 1 louche de bouillon.

 

Dans la cocotte, chauffer 25 gr de beurre, saupoudrer d’1 c. à s. de farine, laisser cuire doucement 3 min. puis y ajouter 3 - 4 louches de bouillon (un peu moins d’ 1 louche par personne), les légumes mixés, le jus d’1/4 de citron, l’estragon* haché et la crème fraîche.

 

Ajouter la viande, les boulettes, les légumes et les champignons. Vérifier la consistance de la sauce. Si elle est trop liquide, ajouter de la maïzena délayée dans un peu d’eau. Vérifier l’assaisonnement en poivre, sel et jus de citron.

Amener à petite ébullition avant de servir. Garnir de persil (ou mieux de cerfeuil) haché. Servir avec du riz pilaf.
 * Facultatif (mais meilleur avec !)

 

N.b.

En saison on peut ajouter au dernier moment 100 gr de pois gourmands ébouillantés 4 min. à l’eau salée.

Tout le bouillon n’a pas été utilisé… ce sera une excellente base pour un potage !

Il vous reste de la blanquette ? Voici une entrée ultra-classique mais délicieuse à réaliser avec le reste.

Bouchées à la reine.

 

Achetez 4 « vidés » (vol au vent) de bonne qualité en pâte feuilletée, une noix de ris de veau et quelques champignons sauvages (en saison) ou mieux des morilles séchées.

La noix de ris de veau nettoyée (il faut enlever la membrane gélatineuse) faites-la dégorger trois heures dans de l’eau froide vinaigrée et salée. Coupez-la en dés.

Réchauffez le restant de blanquette et ajoutez-y un peu de crème fraiche si nécessaire. Ensuite faîtes sauter les dés de riz de veau doucement avec un peu de beurre, en évitant la coloration. Poêlez de même les champignons. (Pour les morilles : voir les conseils d’utilisation sur l’emballage) Ajouter le tout à la blanquette et verser dans les vidés, préalablement réchauffés au four à 180°.

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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 18:11

Le soleil s’était couché depuis un moment déjà sur la baie de clair-lune-copie.jpgQingdao, marquant la fin de cette belle journée de décembre. Alors que la nuit tombe doucement, Huan Cho et sa petite amie Jun Lee admirent la lune qui est apparue à l’horizon, baignant la plage d’une douce lumière bleutée, romantique à souhait.

Huan Cho se tourne vers sa compagne, les yeux brillants d’un amour contenu :

- Jung Lee, mon amour... si on jouait à Wi wi chiu ?
- Oooh, non... pas maintenant ! Regarde la lune, comme elle est belle !
- Allons, mon bébé, jouons à Wi wi chiu tous les deux, s'il te plaît. Ca fait un an que j'attends  pour jouer Wi wi chiu avec toi, mon ange !
- Noooon ! Prends ma main dans la tienne et regardons la lune... Vois comme elle est belle !
- S'il te plaît, mon adorable oiseau... allons... c'est justement le moment parfait pour jouer à Wi wi chiu !
-           

Avec un soupir, Jung Lee se tourne vers Huan Chi et finit par accepter :

- Allez, c'est bon... on va jouer à Wi wi chiu !

 

Jung Lee s'empare de sa guitare et ensemble ils se mettent à chanter :






 

WI WI CHIU A MELLY CHLISMAS,

WI WI CHIU A MELLY CHLISMAS,

WI WI CHIU A MELLY CHLISMAS,

AND AN HAPPY NEW YEAR !


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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 14:51
Je devine que peu d'entre vous se sont lancés dans la préparation du spaghetti au homard... Moi-même je ne mange pas de homard plus d'une fois par semaine ! Mais pour changer du sempiternel "bolo" je vous propose une recette très facile, très rapide, de pâtes au senteurs orientales. C'est un peu Ali Bolo et les 40 senteurs...

Farfalles à l’orientale

 

    Pour 4 pers :         400 gr. d’agneau haché

                                         400 gr. de farfalles (ou de pennes)farfalles.jpg

                                         1 oignon

                                         2 gousses d’ail

                                         1 boite de tomates concassées

                                         1 œuf

                                         1 sucre

                                         Coriandre (fraîche ou surgelée)

                               Menthe fraîche                           
                               Pignons, cumin, cannelle en poudre, sel, poivre

 

Dans une poêle, chauffer de l’huile d’olive, y faire revenir l’oignon et les gousses d’ail hachés. Ajouter le contenu de la boîte de tomates. Ajouter sel / poivre et 1 morceau de sucre.
Dans une autre poêle (genreTéfal), griller légèrement les pignons à sec. Réserver.

 

Mélanger 1 cuill. à c. de cumin + 1 c. à c. de cannelle + 1 c. à s. de coriandre + 1 œuf battu en omelette + sel et poivre. Mélanger cette préparation à la viande hachée.

 

Faire des petites boulettes, les passer dans un peu de farine et le faire cuire dans la sauce tomate pendant 10 min. 
Cuire les farfalles "al dente". Les égoutter et les jeter dans la poêle contenant la sauce. Redonner un coup de chaleur.
 

Décorer avec les pignons  grillés et quelques feuilles de menthe.
Bon appétit !



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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 14:22

4-picture3.jpg Bruno, n’ayant rien à mettre sur son blog aujourd’hui, m’a demandé de vous écrire quelques lignes. Me voici donc de nouveau de corvée… Pour changer, je vais donc vous entretenir d’un sujet vraiment intéressant : moi. jim1-modifi---2.jpg

Pourquoi je m’appelle Jimmy alors que je suis un Jack. ? Pourquoi dit-on un « Jack » et pas un « Jim » ? Autant de questions qui trouveront dans ces lignes des réponses.

 

Qui était ce Jack qui a donné son nom à ma race ? En réalité il se prénommait John. C’est au début du 19e siècle, que le pasteur John Russell s'était fait connaître comme éleveur de Fox Terriers en Angleterre. Jack c’est juste le diminutif de John. John-Russell-ok.gifLe révérend Russell a toujours voulu préserver le caractère original de sa lignée. Le terrier Jack Russell d’aujourd’hui, dont je suis un magnifique spécimen, présente de ce fait de fortes similitudes avec le Fox terrier d'avant 1900.

 


le pasteur Russel et son "Jack"





Bon. Alors pourquoi Jimmy ? Il semblerait que Bruno avait des rapports avec une Fox qui habitait chaussée de Haecht. On l’appelait la Fox du 20e siècle, parait-il. Le patron de cette Fox était un certain Jim Zorbapoulos (ou quelque chose du genre). Quand, pour des raisons que j’ignore, ce fut fini entre cette Fox et Bruno, il m’adopta, moi un Fox terrier, et m’appela Jimmy. En souvenir qu’il a dit. Je crois qu’en réalité il avait envie de pouvoir engueuler un « Jim » pour se défouler. Ce fut pour ma pomme.

 

Les Jack Russel célèbres.

Le plus fameux d’entre nous fut bien Nipper, le « Jack » d’un certain Mark Barraud. Après la mort de son maître il fut recueilli par le frère de ce dernier, Francis. rcadog.jpgComme Nipper passait du temps à écouter la voix enregistrée de son défunt maître, Francis Barraud en fit un tableau qui fut vendu à la « Victor Talking Compagny » qui devint par la suite « His Master Voice », « la Voix de son Maître ». 

                                                                                                                                              Nipper
Depuis on nous voit un peu partout. Paola, (aux dernières nouvelles toujours Reine des Belges pour l’instant), a son « Jack ». Dans les journaux « pipoles » on remarque de plus en plus des « Jack » avec un acteur ou une actrice au bout de la laisse. On voit beaucoup ces temps-ci Billy Bob, le « Jack » de Benoît Poelvoorde. Pourquoi Billy Bob ? L’acteur namurois dit que ça vient d’une chanson de Benjamin Biolay : “Billy Bob a raison / Les gens c’est tous des cons.” (Je trouve qu’il y a une certaine vérité dans ces lignes).

A la télé, mon copain Adeck fait actuellement un malheur à la « Roue de la Fortune » aux côtés de son humain, Christophe Dechavanne. peluche-adeck-5.jpgIls vont même en faire une peluche (d’Adeck, pas de Christophe)! 



Adeck

JIM-CARREY.jpg Mask      15564--skip-l.jpg My Dog  Skip
Au cinéma, depuis toujours les « Jack » ont la cote. Mais depuis la prestation de Max dans « The Mask » nous sommes devenus des stars. Comme dans « My Dog Skip » (inédit au cinéma en Europe) avec Enzo dans le rôle de Skip. Dans « Dikkenek » et bien d’autres encore…
Dikkenek

Question à un os : les réalisateurs de ces deux films se prénomment Chuck (the Mask) et Jay (My Dog Skip). Mais quel est leur nom de famille ? Vous donnez votre langue au chien ? La réponse est tout en bas de cet article.

Avant cela je vous propose quelques photos de cousins (plus ou moins éloignés) et puis je retourne à ma sieste…

 

         pub2.jpg    
Le plus drôle : les réalisateurs de The Mask et My Dog Skip se nomment tous deux… Russel. Comme Jack !
jimmy-sieste-modifi---1.jpg

un p'tit rayon de soleil, une carpette... c'est la patte !

 

 

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 14:56
bougie.gifLes fêtes approchent et près de la moitié de mes lecteurs (deux) réclament des recettes pour les réveillons. OK. Pourquoi pas un spaghetti?

Spaghettis au homard

Pour 4 personneshomard.gif400 g de spaghetti 
1 homard de 1 kg
24 tomates cerise en grappe

4 gousses d'ail
persil plat
2 petits piments

Thym, laurier
25 g oignons, idem de céleri, de blanc de poireau et de carotte

½ l. de fond de poisson

1 verre de vin blanc sec

¼ l. de crème fraiche

Huile d'olive
Sel, poivre

  

1 - Couper en julienne 25 g d’oignon, de carotte et de poireau, les faire suer 2 min. au beurre avec thym et laurier et les gousses d’ail coupées en morceaux.

2 - Mouiller avec le fond de poisson allongé de suffisamment d’eau pour pouvoir y plonger le homard, la moitié du vin blanc et ajouter un piment haché. Cuire 5 min.

3 - Y plonger le homard bien rincé. Couvrir et cuire à couvert 8 min.

4 - Retirer le homard, le refroidir et le couper en deux. Laisser le jus de cuisson réduire.

5 - Casser les pinces, enlever les poches d’estomac dans les têtes.

6 - Prélever l’intérieur des têtes et le corail et mixez-les avec deux cuillerées à soupe d'huile d'olive. Réserver.
7 - Décortiquez la queue, les pinces et réserver.

8 - Piler les carcasses et les petites pattes. Les remettre dans une casserole, mouiller avec de la cuisson du homard, le 2e piment haché, le reste du vin blanc et la crème. Porter à ébullition, laisser réduire.
9 - Passer au chinois en pressant bien les carcasses, remettre ce jus à réduire.

10 Mettez les spaghettis à cuire dans l'eau bouillante.
11 Pendant ce temps, faire revenir à l'huile d'olive dans une grande poêle les tomates coupées en deux et débarrassées de leur excès de jus.
12 Quand les spaghettis sont al dente, égouttez-les et versez-les dans la poêle avec les tomates.
13 Ajoutez le fond de cuisson réduit, (s’il est trop épais, l’allonger avec du jus de cuisson) le persil ciselé et les morceaux de homard grossièrement hachés. Salez, poivrez.
14 Juste avant de servir, verser la sauce corail (point 6) en remuant les spaghettis jusqu'à ce que la sauce prenne une belle couleur rouge.

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 11:19

                  10-32-1582-382-71-20060920171411-s-at-content.jpg        C'est une vieille dame toute seule qui serre son sac tout contre elle

                          Inoffensive, peu pressée que le bon Dieu l'emmène

                          Y a encore dans ses yeux comme une p'tite étincelle

                          Elle ressemble à un portrait de Norman Rockwell

(Eddy Mitchell)

 

Dans la grande série, j’aime et je n’aime pas (inaugurée ici avec Mika) voici : j’adore Norman Rockwell. Pourquoi ? D’abord parce qu’il avait un sacré talent le bougre. Pas son pareil pour nous raconter des petites scènes de la vie quotidienne de ce qu’était l’Amérique des années 40, 50. C’est tout un témoignage d'une époque et d'un pays certes idéalisé, mais c’était l’Amérique telle qu’on la rêvait dans ces années-là. Revoir les illustrations de Rockwell c’est un peu feuilleter avec nostalgie un album d'histoire de cette Amérique populaire, idéale et naïve qu'il se plaisait à reproduire, souvent avec humour.
Rockwell-04grand.jpg

 

autoportrait

Considéré comme l’un des précurseurs de l’hyperréalisme, il était un maître de la peinture dite « narrative » (storyteller style) c'est-à-dire pensée pour raconter explicitement une scène, une histoire.

 

Ainsi le célèbre «the runaway » (le fugueur).

 rockwell-norman-the-runaway-2105387.jpg

On y voit un brave motard de la police et le serveur d'un drugstore s'intéressant à un petit garçon qui de toute évidence est en fugue. Lequel gamin, bien que décidé à faire le tour du monde, fait d’abord une petite « halte ice-cream ». Une bonne « Sunday », ça donne du courage. On devine que le gentil policier ramènera le gosse chez lui, que sa jolie maman sera trop émue pour penser à le gronder, et  que le policier se verra offrir du café et un morceau de tarte aux pommes. Et le soir, le gamin s’endormira en rêvant à la fantastique aventure qu’il vient de vivre…

Deux illustrations. La première pourrait s'intituler "la fièvre du lundi matin..."

 A825.jpgA826.jpg

 

Illustrateur au Saturday Evening Post, puis dans les années 1960 à la revue Look, Norman Rockwell livra,  chaque semaine pendant près de cinquante ans, un cliché de la vie quotidienne de ses concitoyens. A la fin des années 60, il illustrera des thèmes plus politiques comme celle de la petite fille noire se rendant à l'école escortée par des agents fédéraux. Ceci en pleine crise de l’abolition du ségrégationnisme.

 S400.jpg

 

 

On pourrait penser qu’une illustration de Rockwell ne rendait pas plus qu’une bonne photo. Ce serait oublier que son art consistait justement à « faire mieux » que la réalité. C’est ainsi que personnages et animaux sont légèrement caricaturés pour accentuer leurs physionomies et leurs caractères. De plus les compositions sont savamment étudiées.

Deux autres tableaux. J'intitulerais le premier "punaise, c'est haut!". Le second est un autoportrait de Rockwell faisant son autoportrait. Vous suivez?
rockwellhighdivegdf-11.jpgrockwell01.jpg

.

 

 

Sur le net, j’ai trouvé une étude du tableau : Steamboat Race, étude de Patrick Hitte, lui-même artiste peintre.

Je me permets de la reproduire ici.

 rockwell1.jpg

La première chose que l’on observe, c’est la convergence des regards, les contrastes de caractère et de position des personnages. Comme à chaque fois on peut imaginer ce que chaque personnage représenté pouvait penser, ses relations avec les autres ou son rôle sur le bateau.

  

Puis, plusieurs lignes sautent aux yeux :

- l’axe de la barre, dont l’horizontale  se prolonge jusqu’à l’œil du personnage assis, redoublée par l’horizontale de la longue-vue et l’œil du matelot.

- l’oblique tracée net par le pantalon du personnage assis, prolongée par l’ensemble de son corps et redoublée par le parapluie posé devant l’homme à la fenêtre.

- la courbe du corps du matelot, redoublée par celle de la barre.

- les deux dos obliques, penchés vers l’avant, du pilote et de l’homme à la fenêtre.

 

Ces quatre lignes ensemble forment l’ossature du tableau, sa composition.

Maintenant, regardez le dessin formé par ces quatre lignes.

 rockwell2.jpg

C’est le dessin schématique d’un œil !  Voici donc une composition axée sur la convergence de quatre regards, et avec en supplément… un œil ! Tout cela, la meilleure photo du monde n’est pas capable de nous le restituer.

Fabuleux, non ?

Aujourd’hui il y a un musée Norman Rockwell à Stockbridge, Massachusett et ses toiles sont estimées en millions de dollars. Si vous ne savez pas quoi m’offrir pour Noël…

A488.jpg
"Des gens ont été assez aimables pour me qualifier d’artiste. Pour ma part, je me suis toujours considéré comme étant un illustrateur.  Je ne suis pas sûr de ce qu’est la différence entre les deux. Tout ce que je sais, c’est que quel que soit le nom que l’on donnera à mon travail, je l’ai fait de mon mieux. L’art fut toute ma vie."
                                                                                                                                                Norman Rockwell

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  • : Bruno Jamin
  • : On s'est peut-être vu... à Marche en Famenne (47-53) ; Bruxelles (Catteau 54-56) ; Ath (57-62) ; à la 20th Century Fox (70-96) chez Belga Films - RTL? Ou ailleurs ?!...
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