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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 14:25
L'abbaye de Fontfroide

L’abbaye de Fontfroide a vu le jour en 1093, sur des terres données à quelques moines bénédictins par le Vicomte de Narbonne.

Elle fut ensuite intégrée à l'ordre cistercien en 1144 et devint rapidement une des plus puissantes abbayes Cisterciennes de la Chrétienté.

L'abbaye de Fontfroide

L’abbaye tire son nom de la source se trouvant à proximité, la Fons Frigidus, la Fontaine Froide.

Au 14e siècle, l'un de ses abbés, Jacques Fournier, est promu cardinal et est élu pape en 1334, succédant à Jean XXII sous le nom de Benoît XII.

C'est lui qui fit construire le Palais des Papes à Avignon où il mourut en 1342.

Benoît XII
Benoît XII

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L'abbaye de Fontfroide

Le réfectoire des Convers.

Les frères Convers, à l'inverse des moines, pouvaient quitter l'enceinte du monastère pour travailler sur les exploitations fermières.

Le réfectoire pouvait accueillir jusqu'à 200 frères convers.

 

L'abbaye de Fontfroide
L'abbaye de Fontfroide

L'église Abbatiale

Remarquable exemple d'architecture cictercienne au style épuré, transition du roman au gothique.

L'abbaye de Fontfroide

Après la révolution française, en 1791, Fontfroide sera donnée aux Hospices de Narbonne.

L'abbaye de Fontfroide

En 1908, Gustave Fayet, propriétaire de l'un des empires viticoles les plus prospère de France, achète l’abbaye aux enchères.

Gustave Fayet - autoportrait

Gustave Fayet - autoportrait

Gustave Fayet était peintre mais aussi grand collectionneur.

Il possédait des œuvres de Degas, Manet, Monet, Pissarro et surtout Odilon Redon et Paul Gaugin dont il possédait près d'une centaine d'œuvres.

L'abbaye de Fontfroide

Il entreprit une vaste campagne de restauration de l’abbaye que ses descendants entretiennent toujours aujourd'hui.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 15:16

Les bonnes (et les moins bonnes) adresses


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L'auberge Basque

64310 Saint-Pée-sur-Nivelle, France


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Très bien : la chambre. Jolie, confortable... dommage qu'on n'y trouve pas de mini-bar ni de téléphone. Vous devrez descendre à la réception pour demander une bouteille d'eau...

Moins bien : le restaurant. Ambiance tristounette (seulement 2 tables occupées). Menu correct sans plus, mais qui n'est pas en rapport avec le prix demandé. Ne vaut ni le détour ni son étoile... 


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Restaurante Delirios

Calla Ave Maria 2, Bajo, 24007 León, Espagne

Voici un restaurant bien sympathique… même si l’on n’y atteint pas les délires gustatifs que le nom nous laisse supposer. L’accueil est des plus sympathique, la cuisine « fusion » est fun, réalisée avec des produits de grande qualité et de fraicheur.

Des sushis de saumon fumé garni « d’air de bitter » c’est curieux, mais c’est bon… Seul le « cuba libre solido » m’a quelque peu déçu. Un excellent rapport qualité – prix pour ceux qui n’ont pas peur d’une cuisine (très) inventive. Sans doute la meilleure adresse de Leon…


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Solar Bragancano Restaurante

Praca da Se 34, Braganca 5300 , Portugal


Niché au premier étage d’une maison du 18e siècle, le Solar Bragancano vous fait voyager dans le temps. Un retour à cette époque où l’on trouvait dans les restaurants de classe des bouquets de fleurs, des nappes brodées, des verres en cristal, des chandeliers et des couverts en argent et des hôtes délicieux. Comme leur cuisine. Car tout est délicieux ici : c’est charmant, c’est désuet sauf dans votre assiette où tout est d’une impeccable fraicheur. Les prix sont doux, alors que cet établissement est souvent classé comme étant le meilleur restaurant de la ville. Pour nous, nous le classons aussi comme l’un de nos meilleurs souvenirs.


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Vidago Palace Hotel

Parque de Vidago | Apartado 16, Vidago 5425-307 , Portugal


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Si vous n’êtes pas habitué des palaces 5 étoiles et si vous êtes persuadé que la perfection n’est pas de ce monde, faites l’expérience – ne serait-ce qu’une fois dans votre vie - du Vidago Palace. L’accueil impeccable, le service aussi souriant qu’efficace, la chambre ultra confortable… tout est là pour rendre votre séjour des plus agréables et ce, jusque dans les moindres détails. De plus, tout est compris (les vélos, le spa, la piscine, les eaux dans le minibar), aucun suppléments en vue ! Très beau restaurant, service attentionné, excellente cuisine. Allons, faisons toute de même une (toute petite) critique : au niveau des desserts… pourrait mieux faire. Superbe salle aussi pour le petit déjeuner. Golf à deux pas, superbe parc, de tous côtés c’est luxe, calme et volupté. Le chic, la classe, à des prix, finalement hautement mérités ! Une expérience inoubliable !


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Delfim Douro Hotel 
Quinta do Loureiro - Samodaes - Lamego 5100-758 - Portugal

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Tout ou presque est magnifique dans cet hôtel. En premier : la vue grandiose sur le Douro. En second les chambres, très belles, confortables, dans lesquelles il ne manque rien pour votre confort, les infrastructures (salon, piscine, restaurant, etc) sur lesquelles il n'y a rien à redire. I On peut néanmoins regretter que les petites terrasses ne peuvent accueillir qu'un seul transat, Et surtout les cuisines où de toute évidence officie un cuisinier, mais pas un chef. En effet la cuisine est sans éclat, sans originalité, sans talent. On peut s'y nourrir, certes, mais sans grand plaisir. Un conseil : il est inutile de prendre une suite, la terrasse ne sera pas plus grande et le coin-salon n'est pas très accueillant. Contentez vous d'une chambre et cherchez un bon restaurant à Lamego sur Trip Advisor !


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Pousada De Guimaraes Santa Marinha

Largo Domingos Leite de Castro | Lugar da Costa, Guimaraes 4810-011, Portugal

C'est beau, c'est magnifique, c'est grandiose. On pourrait se croire dans un palace, On en paye d'ailleurs le prix. Mais... tout est loin d'être parfait, loin de là. Evitez par exemple la suite 524, à moins que vous n'aimiez vous endormir au son d'un ascenseur gémissant. Et aux sons des ressorts de votre lit (bien étroit !) qui gémissent et craquent de concert ! Nous avons abandonné cette suite la deuxième nuit pour une chambre normale. Les meubles y sont un peu fatigués, mais au moins le lit était confortable. Pour prétendre au titre de palace, cette Poussada aurait besoin d'un sérieux coup de jeune. De même dans le restaurant, grandiose mais un brin sinistre, où l'on vous sert, avec beaucoup de chichis, une cuisine portugaise très banale. Remarquons aussi que dans les palaces, le wifi est gratuit. Ici, après une demi-heure il vous faudra payer... Tout cela est dommage, car pour le reste, c'est beau, c'est magnifique...


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Convento dos Capuchos Hotel Rural

Quinta do Convento de Sto Antonio dos Capuchos, Moncao 4950-527, Portugal

Un magnifique exemple de conservation du patrimoine. Une réalisation magnifique. Accueil charmant, tès belles chambres, belle piscine, beau jardin, On regrette la présence toute proche - de l'autre côté de la rue - d'un immeuble assez laid.

La déception vient du restaurant. La carte est longue, trop étoffée pour ne pas faire appel aux surgelés. En effet, notre "carpacio de bacalhau" était glacé, certains morceaux encore à l’état de glaçon ! Lorsque nous en avons fait la remarque, la réponse venue de la cuisine fut "c'est ainsi que cela doit être servi" (!)

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Taberna do Valentim

Monsignor Daniel Machado 180, Viana do Castelo, Portugal

Une sole, un bar ou du turbot juste grillés au charbon de bois, vous l'arrosez d'un filet d'huile d'olive et d'un peu de jus de citron... et voila un plat qui est fabuleux quand les produits sont d'une extrême fraîcheur. Comme c'est la cas à la Taberna Valentim.

Avant cela, une soupe de poisson bien goûteuse, et pour terminer, une crème brûlée juste parfaite, que demander de plus ? Bien entendu, on est dans une taverne portugaise... donc vous aurez la télévision en prime, mais les prix sont en fonction, c'est à dire raisonnables. Bref, une taverna très recommandable.


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The Yeatman Hôtel

Rua do Choupelo (Sta. Marinha), 4400-088 Vila Nova de Gaia, Porto - Portugal

 

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Il s'agit bien du plus bel hôtel de Porto avec sa vue grandiose sur la ville et sur le pont (qui n'est pas l'oeuvre de Gustave Eiffel, mais d'une société belge! Le pont Eiffel est plus loin...)

L'accueil est très professionnel, le service voiturier et bagagiste, parfait.

La chambre est splendide, très confortable avec sa literie cinq étoiles. Sur la grande terrasse on ne trouve hélas que deux chaises et une table, mais pas de fauteuil "bain de soleil" et c'est dommage.

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Pour le reste de l'établissement rien à dire : piscine extérieure, intérieure, spa, bar, salons tout est d'un goût parfait.

Pour atteindre - ou se rapprocher - de la perfection, c'est au restaurant qu'il faudrait apporter quelques améliorations dans le service. Le local, d'abord est assez froid et s'accorde ainsi très bien avec la froideur des serveuses.

Arrivés à 08:45 PM, à 09:00 nous passons commande du repas et aussi de nos apéritifs. Ils sont consommés 15 minutes plus tard et nous nous étonnons de n'avoir rien reçu pour les accompagner. Nous demandons pour pouvoir commander le vin... en vain ! Vingt minutes plus tard on nous apporte (enfin) une dégustation... qui sera dégustée alors que nos verres sont vides depuis longtemps. Nous redemandons à pouvoir commander le vin...Dix minutes encore et arrive une deuxième dégustation qui sera dégustée le gosier sec. Ce n'est qu'à 09:45 que la bouteille arrivera sur notre table !

On pourrait à la rigueur trouver des excuses s'il y avait affluence, mais ce n'était pas le cas.

La qualité de la cuisine n'est pas en cause : elle mérite une étoile. Dommage qu'on paye comme s'il y en avait deux..


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Kyodai Restaurant

36 Rua dos Mercadores, Porto, Portugal

Fatigué de la cuisine portugaise ? (A mon sens, ni la plus savoureuse, ni la plus légère du monde) Courrez au Kyodai ! Réservez d’abord, et munissez-vous d’un bon plan – pas celui qu’on vous offre dans tous les hôtels, il n’est pas assez précis – et comme disent tous les commentaires qui précèdent, laissez-vous guider… Le chef-patron vous demandera si vous êtes plutôt sushi (avec riz) ou sashimi (sans riz) où les deux. Nous avions opté pour les sashimis, plus léger à notre goût. Et là démarre le festival ! Les plats défilent : des légumes marinés, des légumes en tempura et… les sashimis. C’est ultra-frais, goûteux, succulent ! Un conseil : tâchez d’avoir (comme nous) la table devant le bar : vous pourrez admirer la dextérité du patron officiant devant vous. Tout un spectacle ! Définitivement notre meilleure soirée à Porto !

 

 

 





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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 14:59

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Proche de Guimaraes : Braga et son sanctuaire planté en haut d'un escalier baroque de 600 marches : Bom Jesus do Monte. Tout au long de cette montée, on trouve une vingtaine de chapelles retraçant le Chemin de Croix.

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 Ville balnéaire d'où était originaire la célèbre Amalia Rodrigues, Viana do Costelo possède un centre historique remarquable, souvenir de son glorieux passé maritime. 

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A l'extérieur de la petite ville de Monçao, non loin du rio Minho qui fait  frontalière avec l'Espagne, le très bel Hôtel Convento dos Capuchos.

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Près de Monçao, le palacio da Brejoeira. Construction grandiose de 1834 qui est entourée d'un parc et de 18 hectares de vignes de cépages Alvarinho, la Rolls Royce du vino verde : un vin couleur paille, aux reflets d'agrumes et à l'arôme intense.

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Porto, la capitale du nord célèbre pour les vins auxquels elle a donné son nom. Son centre historique est classé au Patrimoine de l'humanité. 

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Son architecture et son extraordinaire situation sur les rives du fleuve Douro en font un paysage urbain des plus grandioses. 

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Le pont le plus emblématique et le plus spectaculaire de Porto : le ponte Dom Luis, œuvre non pas d’Eiffel comme beaucoup le pense, mais de Théophile Seyrig de la société belge Willebroek. Le pont ferroviaire d’Eiffel se trouve plus en amont.

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Le ponte ferroviaire Maria Pia de Gustave Eiffel

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Sur la rive opposée, Vila Nova de Gaia où l’on retrouve toutes les grandes maisons de vin de porto, certaines fondées il y a plus de trois siècles, et au milieu de celles-ci le fabuleux hôtel The Yeatman qui jouit d’une vue unique sur la ville.

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Trop souvent on résume le Portugal à Lisbonne et à l’Algarve. Pourtant avec ses parcs naturels, les villes de l'intérieur du pays au riche patrimoine, la fabuleuse vallée du Douro et Porto, la vieille ville, le port, la majestueuse cathédrale, le quartier de Ribeirinha, l’inouïe église S. Francisco décorée de 500 kg d’or… Mais aussi la gare aux murs recouverts d’azulejos, les magasins aux vitrines art déco… Oui, décidément, le nord du Portugal mérite votre visite…

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Et pensez à nous en dégustant des pasteis de nata...

Dans l'article "Voyage au Portugal 3e partie" vous trouverez nos avis sur les restaurants et les hôtels visités.

 

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 12:31

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Du 27 septembre au 9 octobre 2012,

 

portugal-1429.jpg La plage de Biarritz avec dans le fond l'hôtel du palais, à l'origine résidence d'été de l'Impératrice Eugénie.

Sur la route, nous visiterons d’abord  Biarritz en France, puis Leon en Espagne et sa superbe cathédrale gothique aux 1.765 m de vitraux. (Nous y rencontrons dans le cloître un bien sympathique ancien premier ministre : monsieur Raffarin.)

LEON : L'hôtel NH, plaza Mayoportugal-1437.jpg

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La Cathédrale de LEON, chef d'oeuvre du gothique espagnol, inspirée des grandes cathédrales du nord de la France.

Très bon restaurant à Leon : DELIRIOS (pour plus de détails sur tous les hôtels et restaurants cités, voyez l'article "Un voyage au Portugal 3e partie")

 

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Première halte au Portugal : Bragança, la ville est dominée par la cité médiévale, toujours protégée de ses remparts.

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Première étape portugaise : Vidago, célèbre ville thermale, près de Chavez. Le somptueux Vidago Palace nous accueille pour une nuit. Hôtel de grande classe au milieu d’un parc de 100 ha. il s'agit d'un ancien palace de la belle époque entièrement rénové. Dommage que nous n’avons par nos clubs de golf : le parcours à côté de l’hôtel semble très beau.


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Près de Vila Real, le manoir "Solar de Mateus", édifié durant la première moitié du 18e s., l'un des plus fameux édifices baroques du pays.

portugal-1532.jpgNous suivons la vallée du Douro, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le  « fleuve d'or du Portugal"  traverse la région nord du pays au milieu de milliers d'hectares de vignobles qui produisent le célèbre Porto.

Logement près de Lamego, au Delfim Douro Hôtel qui domine la vallée.

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A Lamégo : le sanctuaire de Nossa Senhora dos Remédios et son escalier de 686 marches.

Halte de deux nuits à Guimaraes, ville où naquit le Portugal. L’ancien royaume de « Portucale » y fut fondé en 1143 par Afonso Henriques, fils d’Henri de Bourgogne. Guimarães restera la capitale du royaume de Portugal jusqu'en 1260, année du transfert de la cour à Lisbonne.

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Le centre historique est inscrit à Patrimoine Mondial par l’Unesco pour avoir conservé de nombreux bâtiments qui témoignent de l’évolution spécifique portugaise, du XVe siècle au XIXe siècle. 

portugal-1592.jpg portugal-1599.jpg    

Le château d'Alfonso Henrique et le palais des ducs de Bragance

A gauche : lLe donjon, d'une hauteur de 28 m, fut construit au 10e s. Le château fut ensuite érigé par Henri de Bourgogne et renforcé au 15e s.

A droite : le Palais des ducs de Bragance date du 15e s. fondé par le premier duc de Bragance, Alfonso, fils naturel du roi Jean 1er. Forte influence bourguignonne, surtout dans les toitures et l'aspect insolite des 39 hautes cheminées de brique. Il fut l'une des plus somptueuses demeures de la péninsule ibérique.

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Logement à la Poussada Santa Marinha, à un peu plus d'un kilomètre du centre de Guimarães, située sur une colline qui domine la ville. Ce monastère fut remis par la reine Mafalda, épouse du premier roi du Portugal, aux chanoines de Santo Agostinho en l'honneur de la vierge martyr Santa Marinha, sainte patronne des sages-femmes. ( !)

fin de la première partie

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photos Robert Cormond

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 14:44

Si vous comptez descendre vers le sud dans les prochains jours, voici deux idées d’étapes plus ou moins gourmandes diamétralement opposées :

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A Bergères-les-Vertus,  village situé au sud de la vallée de la Marne, dans la zone de la Côte des Blancs, (fleuron du vignoble de champagne), le restaurant LA BERGERIE propose un menu à 11,50€ qui tient du prodige :  (photo)

 

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Il faut préciser que le buffet comportait, outre un choix de charcuteries (dont un très beau jambon sec), un saumon entier froid que l’on pouvait garnir d’un beau choix de légumes et de salades. Pour le plat… non je n’ai pas tenté l’andouillette ! Je suis curieux de nature, mais pas téméraire à ce point ! Beau choix de fromages et de desserts classiques (Ile flottante, tarte aux pommes, mousse au chocolat)

C’est simple, c’est bon, le service est souriant. Alors... un buffet d’entrée, plat, un choix de fromages et un choix de desserts pour 11,50 €, ça ne se voit pas tous les jours ! Un repas à ce prix-là, vous laisse assez de sous en poche pour rendre visite à un viticulteur du coin et repartir avec quelques belles bouteilles de champagne blanc de blanc…

 photo : la Côte des Blancs

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Trop simple pour votre bec ? Que pensez-vous alors d’une halte plus au sud, à Puligny-Montrachet (comme vous le savez sans doute, on prononce mon-ra-chè), à 12 km de Beaune, là où sont produits les  plus grand vins blancs de Bourgogne : les célèbres Puligny-Montrachet et Chassagne-Montrachet.

Situé au cœur du village, le MONTRACHET vous propose au déjeuner un menu à 28,50€.                           En mai on y proposait :

Omble Chevalier des Cévennes Fumé par nos soins, Pomme de Terre à la Crème de Ciboulette ou Courgette Boule au Chèvre Frais, Légumes Printaniers

Suivi d’Encornets Sautés au Gingembre, Carpaccio de Tomate Ancienne ou Onglet de Veau Grillé, Boulgour de Légumes à la Menthe

Suivi d’une Tartelette Sablée aux Fraises, Mousse Légère à la Pistache ou Baba au Chocolat, Cœur Crémeux, Fine Gelée à la Liqueur de Cacao

Pour notre part, nous y avons dîné à la carte (mmm... superbes escargots au vin blanc), et vite compris que le chef n’était pas un novice. Passé par le Plaza Athénée à Paris, le Martinez à Cannes, l’homme a du métier ! Bien entendu, les vins locaux enverraient vite l’addition vers de vertigineux sommets, mais en cherchant on trouve par exemple des Rully très abordables. Le Montrachet mérite bien ses deux toques attribuées par Gault et Millau.

Voici deux exemples bien différents qui prouvent qu’on peut donc toujours trouver de bonnes adresses où, quel que soit le prix - très modique ou plus élevé- on en reçoit pour ses sous. C’était le cas ici.

 

rully.jpgA propos de Rully… n’hésitez pas par faire un crochet par cette petite ville qui domine la plaine de la Saône. On y trouve un vin de Bourgogne qui se décline, chose exceptionnelle, à la fois en rouge (cépage pinot noir) et en blanc (cépage Chardonnay). En blancs, il a pour cousins illustres les Montrachet et Meursault qu’on élève à quelques kilomètres de là ; en rouges, il fait penser au Mercurey, son voisin direct. Les Rully sont bien de beaux bourgognes mais à prix sages...

 

photo : le château de Rully

 

 

  Enfin, voici un panneau de signalisation, vu à Puligny Montrachet. Ils aiment les grappes... nous aussi !

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 17:49

 

Suite de notre semaine "arcachonaise" : une journée sur la route des châteaux du Bordelais.

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arc-5.jpgCette route des châteaux viticoles traverse un des plus beaux vignobles de France : le Médoc, « la terre du milieu » entre océan Atlantique et estuaire. Le long d'une bande de terre de 80 km, le pays des grands crus est une mosaïque de paysages où la vigne s'ordonne avec élégance au cœur de petites propriétés ou sur de vastes domaines entourant de superbes demeures.

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Le château Giscours, au passé prestigieux, évoque l’excellence des grands Bordeaux. Il bénéficie d'un grand terroir, sur 142 hectares. Bercé par les vents, faisant face à la Gironde, ce Margaux à la finesse exemplaire passe pour une référence en la matière.

 

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arc 5En ce mois de septembre, les vendanges commencent à peine. En voyant ces grappes qui deviendront bientôt du vin qu’on ne pourra jamais se payer, on reste rêveur ! Car il faut être milliardaire communiste de Pékin ou de Shanghaï pour se payer l’un de ces flacons… (1.230 € pour un château Margaux 1990 !)

Comment sera le 2010 ? On peut vous dire que le château Palmer 2010 risque d’avoir un petit goût de pipi de Ricky et de Bianca qui se sont soulagés aux pieds des ceps…

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Fleuron de l'aristocratie de la viticulture bordelaise : le célèbre Château Margaux - classé Monument Historique en 1946 - est souvent surnommé 'le Versailles du Médoc'. C’est l’un des rares exemples de style néo-palladien en France.  

 

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Le château Palmer, déjà propriété viticole  au 18e s. reconnue pour la qualité de ses vins qui étaient dégustés à la cour de Versailles.

 

 

 

   

 

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A Pauillac, le château Pichon-Longueville, domaine de 73 hectares, second Cru Classé en 1855.

 

 

 

 

   En poursuivant vers le nord, la route passe par Saint-Julien-Beychevelle, au cœur de l'appellation Saint-Julien. Plusieurs châteaux des environs produisent des vins de prestige : Ducru-Beaucaillou, Léoville, Talbot, Gruaud-Larose… Des noms qui chatouillent les papilles...

  

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  photos : Robert

 

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 19:18

 

AfficheArcachonBainDeMer.jpgUn séjour d'une semaine à Arcachon en septembre : idéal pour découvrir la ville et le bassin et piquer des pointes vers Bordeaux pour se promener sur les routes des châteaux historiques et / ou vinicoles qui sont légion dans ce coin d'Aquitaine.

 

 

arc-6-villa.jpgArcachon a surgi des sables sous Napoléon III, née de l'alliance entre le chemin de fer et la frénésie des bains de mer. Les frères Emile et Isaac Pereire, descendants d'une famille juive d'origine portugaise, banquiers et propriétaires du chemin de fer entre Bordeaux et La Teste

décidèrent de prolonger la ligne jusqu'à Arcachon avec l'idée des développer le tourisme estival et thermal en acquérant les terrains où il fondèrent la Ville d'Hiver.

  

 

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La villa "Faust" où séjourna Gounod.

 

Les villas de la Compagnie du Midi et les premiers établissements spécialisés ne tardèrent pas à accueillir têtes couronnées et grands de ce monde. Les chalets suisses côtoient les manoirs gothiques, les pavillons mauresques ou néocoloniaux. Des délires de bois sculpté, de dentelles de boiseries, de faïences et de clochetons.

 

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Les villas "Marguerite" et "Toledo"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

On a vu à Arcachon Napéolon III et l'impératrice Eugénie, l'impératrice Elisabeth (Sissi) de Wittelsbach, le prince de Galles, futur Edouard VII, Jules Massenet, Camille Saint-Saëns, Claude Debussy, Toulouse-Lautrec, D’Annunzio, Charles Gounod, Sarah-Bernhardt et bien d’autres… Comme le roi Alphonse XII d’Espagne, qui veuf, y rencontra Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine et l’épousa quelques mois plus tard. Ca c'est pour le côté Stéphane Bern. 

 

 

Aujourd’hui ce sont les vedettes du show-biz et du foot qui s’y installent : Audrey Tautou, Bernard Laporte, Jean-Pierre Papin, Julien Courbet, Philippe Starck… Bernard Montiel l'enfant du pays, qui a acheté en 1989 une maison au pied de la dune du Pilat. Pascal Obispo aussi, qui aime tant son Bassin qu'il le défend : il a offert deux concerts, dont les recettes ont été versées au profit des ostréiculteurs et à reconstruction du massif forestier après la tempête de janvier 2009.

Guillaume Canet, qui a tourné au Cap Ferret son dernier film « Les petits mouchoirs » cherche depuis une maison pour Marion Cotillard et lui.

Un nouveau Saint-Tropez ? «Saint-Tropez, on y va pour s'y montrer, Cap Ferret, on y va pour se cacher.. »

Mais se cacher coûte cher. Les prix s’envolent : Au Cap Ferret, il faut compter aujourd’hui entre 1,5 et 6 millions d’euros pour une villa, au point que PPDA a jeté l'éponge… Ca, c'est pour le côté "GALA"... 

 

 

ARCACHON et environs en images

 

  Plus haute dune d'Europe avec ses 107 m. : la dune du Pila.

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                                    Banc de sable, vu du haut de la dune du Pilat

 

arc-4-arcachon-cabane-de-l-aiguillon.jpgComment parler du bassin d'Arcachon sans parler des huitres ?  On en déguste de fabuleuses à la cabane de l'Aiguillon :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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                                     Pas loin de là, rencontre avec une pinasse : arc-4-arcachon-pinasse-1.jpg

 

Embarcations traditionnelles du Bassin, la pinasse est longue, étroite, à l'avant très relevé, elle était généralement en bois et à fond plat ce qui permetait de naviguer sur les faibles fonds des bancs de sable. C'était le bateau à tout faire : aussi bien utilisé par les ostréiculteurs pour se rendre sur les parcs que par les pêcheurs pour la pêche sur l'océan. Aujourd’hui les pinasses ont retrouvé une seconde vie de bateau de luxe : il est  plus « in » de naviguer sur cette embarcation traditionnelle que sur n’importe quel autre genre de bateau à moteur. Le weekend, on peut voir les branchés du  bassin naviguer sur de véritables bijoux d’acajou vernis et de teck sertis de cuivre, qui valent, comme la pinasse de Philippe Stark, quelques 200.000 € !

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Gujan-Mestras, est un des sept ports ostréicoles du bassin où il fait bon flâner parmi les cabanes des ostréiculteurs...  

 

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Promenade sur la "route historique

des châteaux et Cités au Coeur d'Aquitaine"

 

 

Une jolie balade autour de Bordeaux, de vrais moments de découvertes dans cette région riche en monuments historiques : châteaux-forts, bastides, collégiales et cathédrales...

 

 

Le château de Villandraut, ancien palais du pape Clément V

 

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la petite église de Saint Léger de Balson

 

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La collégiale Saint Hilaire d'Uzeste

 

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Bazas et sa cathédrale (classée au patrimoine mondial de l'Unesco)

 

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Le chateau de Roquetaillade

 

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Cazeneuve : château royal d'Henri IV et de la Reine Margot

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    La petite ville médiévale de Saint Macaire

 

 

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  prochain article : quelques châteaux du bordelais

 

 

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 17:53
we aubrac 0 millau 01Région aussi belle que sauvage, l'Aubrac n'a longtemps été qu'un îlot montagnard traversé uniquement par les pélerins en route pour Saint jacques de Compostelle.

Aujourd'hui, ce pays rustique aux larges pâturages, attire touristes et randonneurs avec ses paysages aux monts arrondis et aux roches érodées, ses petites villes médiévales aux maisons robustes bâties en pierre de granit et de basalte.

Première étape : Laguiole (on prononce « laïole ») célèbre grâce à ses trois vedettes.

 

 

 

 laguiolePremière star de Laguiole : le fromage.

AOC depuis 1961, c’est un fromage au lait cru et entier, à pâte ferme, pressée et non cuite, croûte naturelle épaisse séchée. Toujours fabriqué de façon artisanale, c'est un fromage solide et massif à l'image de son pays natal.

 

laguiole starkDeuxième star : le couteau.

Au départ, c’est un couteau fermant dont le manche est en corne, en bois, ou en os et qui s'orne d'une abeille à la jonction du manche et de la lame. Grâce à leurs lignes distinctives et à l'utilisation de matériaux de luxe et à une finition irréprochable, ils sont devenus de véritables œuvres d'art. Aussi, méfiez-vous : si vous trouvez des couteaux Laguiole bon marchés, c’est qu’ils  viennent tout droit de l’Empire du Milieu des Copieurs. Le couteau Laguiole made in China est le plus souvent mal réalisé avec des matériaux qui ne sont pas toujours « alimentaires ». Un vrai Laguiole est cher. Très cher même quand il est signé Philippe Stark… (178€) ou Sonia Rykiel. Par contre avec un vrai Laguiole on ne risque pas les effets secondaires que l’on remarque de plus en plus souvent chez les consommateurs de produits made in chinetoque-land: le teint qui jauni, les yeux qui se brident et le kiki qui raccourcit. Vous voilà prévenus !

 

restaurantbrasTroisième star : le restaurant gastronomique du célébrissime Michel Bras, forteresse panoramique de verre et d’acier qui domine l'Aubrac. L'architecture contemporaine reprend les codes du pays qu’elle domine : tout ici est lumière, végétal et minéral. On n’a pas que son assiette à contempler : il y a le paysage, immense. Le coucher de soleil, magique, grandiose. we aubrac 1 bras 01

La note y est salée mais méritée, par contre la visite de la cuisine fut gratuite et guidée par Sébastien Bras en personne.  C’est fou comme les grands chefs savent reconnaître les clients vraiment importants.

 ;-)we aubrac 1 bras 02

La passion des Bras père et fils pour ce terroir se lit dans l'assiette : on démarre avec le célèbre « gargouillou de jeunes légumes, graines & herbes, lait de poule à la noisette ». Ca vous donne une idée… la suite est à l’avenant. Il ne vous reste qu’à faire des économies… et y aller !

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On peut y loger, mais nous avons opté pour le Grand Hôtel Auguy, en centre ville ou la minute de sommeil est nettement moins onéreuse. Hôtel et restaurant bien tenus par un sympathique jeune couple tout récemment à la tête de l’établissement.

 

Nous avons vu aussi…we aubrac 2 ch bousquet 01

Proche de Laguiole : Le Château du Bousquet situé à 5 km de Laguiole, à l'entrée de l'Aubrac. Puissante forteresse féodale  sans doute hospitalière, l'une des mieux conservées de cette époque en Rouergue. Rare exemple d'architecture militaire construite d’un seul jet, elle située sur la voie directe du Puy à Conques empruntée par les pèlerins du Moyen-Age.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

  

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L’Abbaye Sainte Foy de Conques, we aubrac 2 village Conques 05

trésor de l’art roman, dont l'architecture et les sculptures du porche sont remarquables. Classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’Unesco, c’était au moyen âge une des principales étapes sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.we aubrac 2 village Conques 03

Le bourg médiéval venu progressivement se greffer autour de l’abbaye Sainte-Foy, séduit d’emblée par l’authenticité de son patrimoine architectural qui lui a valu de faire partie des “ Plus beaux villages de France” décerné aux villages de caractère, dont les habitants se sont particulièrement investis dans la réhabilitation, la sauvegarde et la valorisation de leur patrimoine bâti.we aubrac 2 village Conques 07 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Estaing.we aubrac 2 Estaing 01

Autre cité médiévale importante sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, situé à l'entrée des gorges du Lot, Estaing possède un riche patrimoine historique qui lui a également valu le label national « les plus beaux villages de France ». we aubrac 2 Estaing 02 eglLe pont gothique du XVIème, le château et l'église, classés à l'inventaire des monuments historiques témoignent de son riche passé. Les barons d'Estaing se sont imposés depuis Guillaume d'Estaing, premier du nom, qui servit dans les guerres contre les infidèles. Cette famille fut l’unes plus puissantes du Rouergue pour s’éteindre au 18e siècle. Le nom fut repris en 1922 par plusieurs membres de la famille Giscard qui descendent d'une famille d'Estaing, différente de l'illustre famille de ce village. On doit au Général De Gaulle un joli mot sur cette affaire. A son jeune ministre Giscard, qui souhaitait lancer un emprunt portant son nom, le Général De Gaulle lui aurait répondu : « Giscard d'Estaing, c'est en effet un assez joli nom d'emprunt. »

   

  

   we aubrac 3 Florac 1Sur le chemin du retour nous sommes passés à Florac. Rien de remarquable si ce n’est ce joli restaurant : La Source du Pêcher. Cadre idyllique avec sa terrasse en bordure du Vibron, excellente cuisine mettant en avant les spécialités régionales, service plus qu’aimable et addition toute douce.

 

 

 

 

 



Aiguèze, cité médiévale du Gard, dominant la vallée de l'Ardèche d’un côté et les vignobles des côtes du Rhône de l'autre. we aubrac 4 Aigueze 1Il faut se promener dans ses ruelles, passer sous la voûte de la Combe aux oiseaux, devant l'ancien hôpital et le château pour arriver aux remparts pour découvrir un panorama exceptionnel sur l'Ardèche, de l'entrée des Gorges à la plaine du Rhône. Ce fut notre troisième « Plus Beau Village de France » de notre périple, label reçu par Aiguèze en 2005.

 

 

  

    

we aubrac 4 Aigueze 2

 

we aubrac 2 Estaing 03 egl

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 18:44

En septembre, nous nous sommes offert une balade dans le Tarn. Pays de bastides, avec vallons et coteaux où alternent vignes et prairies, c’est une région qui prend des allures de Toscane.

 

Cocagne ?

Les coques (ou couquaignes) étaient des petits pains formés avec la feuille écrasée du pastel. Ces pains de teinture réalisés dans le haut Languedoc et exportés dans toute l’Europe furent à la base de ce qu’on nomma les fortunes pastellières. De là viendrait l’expression « pays de cocagne ». (C’est une explication… mais il y en a d’autres…)

 

CORDES SUR CIEL

Bastide (ville nouvelle) fondée en 1222 pour accueillir les populations frappées par la guerre contre les Albigeois, ce haut lieu du catharisme, résista jusqu’en 1312, date de sa soumission à l’église catholique.

Durant l'âge d'or de la cité (1280-1350), de somptueux palais gothiques sont édifiés par des familles nobles et de riches marchands. Par son site exceptionnel et son héritage architectural remarquable, Cordes sur Ciel est une des villes médiévales les plus significatives de France. A visiter en dehors des grandes périodes touristiques pour pouvoir y flâner en toute quiétude… Un vrai bonheur.

 

ALBI

Que l’on nomme aussi « Albi la rouge » car bâtie de briques. La ville est dominée par la cathédrale-forteresse Ste Cécile, chef d’œuvre du gothique méridional et par le palais de la Berbie, l’un des plus anciens ensembles épiscopaux de France, aujourd’hui musée Toulouse-Lautrec.






  Albi et le Pont Vieux

Depuis quelques années la ville connaît un vaste chantier d'embellissement : les rues tortueuses de la vieille ville sont réhabilitées, la place Sainte- Cécile réaménagée en zone piétonne, tout cela fait du centre historique un merveilleux lieu de promenade qui a remporté un grand concours européen d’architecture.                                                Le Palais de la Berbie

Question logement, on ne peut que vivement conseiller l’hôtel Mercure Albi Bastides situé sur les bords du Tarn dans les murs d'un moulin de 1770. La vue sur le Pont Vieux et sur la ville est magique…  








                     
                          L'hôtel Albi Mercure Bastides

 




a voir aussi dans les environs...

Castelneau de Montmiral






                                                                                          

                                                                                                 Najac




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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 15:30

En descendant vers le sud, (pour venir nous faire un petit coucou ou pour toute autre raison), si vous faites un (petit) détour dans l’Hérault, je vous conseille un arrêt à Saint-Guilhem-le-Désert  que nous avons visité voici quelques jours.

 

st-guilhem-rue-2_modifi--1.jpg st-guilhem-place_modifi--1.jpgSaint-Guillhem-le-Désert est un village médiéval situé sur un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui est inscrit au Patrimoine Mondial par l'U.N.E.S.C.O.

Duc d'Aquitaine, petit-fils de Charles Martel et cousin de Charlemagne, Guilhem y fonda l'abbaye de Gellone.


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C’est la relique d'un morceau de la vraie croix qui attira la dévotion des pèlerins de Saint-Jacques. Joyau de l'art Roman, ce sanctuaire fondé au début du IXème siècle, fut l'un des plus importants foyers spirituel et culturel du Languedoc.

Bonne adresse pour une étape à Saint-Guilhem : l’hôtel Guillaume d’Orange. 

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http://www.guilhaumedorange.com/index.php










 

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  • : Bruno Jamin
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