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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 17:33

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On le sait depuis 1998 : la Belgique a un incroyable talent en la petrsonne de Sandrine Corman...

 

"On a eu droit à Virginie Efira, Julie Taton, Agathe Lecaron, maintenant Sandrine Corman qu'on voit partout... Pourquoi aller chercher en Belgique ce que nous avons en France ?" doivent se demander les candidates-présentatrices et starlettes françaises qui rêvent d'exposer leurs bobines sur nos écrans plats...

  

Je vais les aider : nos présentatrices "made-in-RTL-Belgium" ont quelques points communs : comme leurs consoeurs françaises elles ont du talent et elles sont jolies. Mais en plus elles sont sympas, elles ont de l'humour et surtout elles possèdent chacune une sacrée dose d'auto-dérision, ce dont les présentatrices de l'hexagone sont souvent bien avares. (Il suffit de subir une soirée présentée par Daniela Lonbroso pour s'en convaincre...)  

Par exemple, notre Sandrine, après "X Factor", "Top Chef", après un "Pékin Express" de légende en compagnie de Stéphane Plaza elle n'hésite pas à vous présenter ci-dessous...

 

 

 

un "X-Facteur"...

 

 

 

un "top-Jeff"...

 

 

 

un vrai péquin (rarement) express...

 

 

 

san.jpg

Excellent souvenir des nombreuses croisières RTL que nous avons fait ensemble... ! A Sandrine, à Julie : bonne route !

  00147.jpg

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 15:15

 

Bruno, tu veux bien appuyer sur mon bouton jaune ?

Dark-Vador-1.jpg

Ouais... si tu veux...

Dark-Vador-2_m-1.jpg

Oups ! 

 

 

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 16:33

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Je me suis vu offrir, voici  quelques jours, un livre aussi génial que nostalgique : Cinémas de Bruxelles – Portraits et Destins (Merci encore Françoise et Nicolas !)

 

Que de souvenirs ! Et vous ? Quelles sont les salles de cinéma de votre jeunesse ?

 

Dans ce livre – que je conseille vivement aux Bruxellois – j’ai retrouvé avec émotion les salles où j’ai usé bien des fonds de culottes : l’Alfa à Uccle où j’ai découvert « Limelight » de Chaplin (que j’avais trouvé trop triste) puis à Forest, le Roma et le Kursaal.

 

  54 modifié-1Ensuite quand je me suis aventuré hors de mon quartier, je prenais le trolley 54 pour Ixelles pour rejoindre l’Aiglon et le Piron qui étaient des salles de deuxième vision. 

 

 

 

Plus tard, quand j’ai commencé à me prendre pour un cinéphile, je fréquentais l’Erasme à Anderlecht qui eut sa période art et essais.    

 

 

  

C’était pas bien cher et permettait  de découvrir des reprises comme « Bus Stop »certains 1 « Certains l’aiment chaud » ("Nobody's perfect"... Personne n’est parfait ? Si, Billy Wilder est parfait !)

Une augmentation d’argent de poche plus tard m’ouvrit les portes des salles du centre ville… Ambassador, Marivaux, Plaza, Victory, L’Etoile… et tant d’autres que l’on retrouve dans cet ouvrage.  Qui se souvient de l’Ecuyer ou du Molière aujourd’hui ? Des  lieux magiques, des « cinémas Paradiso » où l’on s’évadait pour des aventures extraordinaires qui vous marquent la mémoire à jamais.

 

 Bien entendu LA SALLE de tous les souvenirs restera pour moi le studio privé de la Fox, chaussée de Haecht… Pour ceux qui l’ont fréquenté, vous souvenez-vous du prénom du projectionniste ? C’est Nicolas. Celui qui m’a offert le bouquin…

 

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Le studio Fox : Roger Hanin et Michel Lang (de dos) pour le film "l’Étincelle"

 

studio-fox-2.jpg              Claude Brasseur et Dayle Haddon, venus présenter « La Crime »

 

849329082 L

 

 

 

Cinémas de Bruxelles – Portraits et Destins – Isabel Biver – CFC éditions

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 14:14

   

    navets.jpgL'anecdote de mes débuts dans le cinéma, je l'ai racontée souvent, mais vous ne la connaissez peut-être pas... Et plutôt que vous la relater moi-même, je vais laisser ce soin à Fernand Denis qui l'a publiée dans "La Libre Belgique" voici quelques années.

Les deux protagonistes : à gauche, votre serviteur, à droite, Monsieur Robert Balk, Directeur Général de la 20th Century Fox Films Belge en 1970...b-navet-2.jpg 

  b-navet-1.jpg

 

 

b-navets.jpg 

 navets

j noelEt si j'ai eu l'honneur de défendre quelques grands films - et même quelques chefs-d'oeuvre - j'ai bien été obligé de promouvoir aussi quelques navets ! Quelques bottes de navets même ! Un exemple ? Que feriez-vous si vous aviez à faire l'apologie d'un film tel que "J'ai rencontré le Père Noël" ? Et organiser des interviews de la vedette, l'inéffable Karen Cheryl ? C'est dans pareils cas qu'on peut mesurer l'immense et insondable solitude de l'attaché de presse...karen.jpg

Et me voici en plein travail avec Karen chérie (qui venait de s'acheter une nouvelle nappe à carreaux)

Et une portion de navets caramélisés, une !Dur... dur...

P.S. Beaucoup de lecteurs étonnés me demandent si la Karen Cheryl de la photo (prise en 1984) est la même que celle qui, aujourd'hui, sévit dans les émissions de Patrick Sébastien. Hé oui ! 27 ans plus tard, plus liftée qu'une balle de Rafaël Nadal... c'est bien la même qui accuse 56 automnes !

 

 

navets 

 

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 11:12

Encore un qui s'en va...

Grâce - ou à cause - de son interprétation du commissaire Maigret, on l'associait au petit écran. C'est oublier l'immense acteur de théâtre et de cinéma. Ne disait-il pas "il ne faut jamais oublier que la télévision n'est qu'un appareil électro ménager".

 

J'ai le souvenir d'un homme simple et sympathique, qui parlait merveilleusement bien de son travail. C'était en 1984 lors de l'avant première du film d'Yves Boisset LE PRIX DU DANGER au festival de Bruxelles.

Au revoir monsieur Cremer. prix-du-danger-1.jpg

 

 prix-du-danger-2.jpg

L'équipe du PRIX DU DANGER : Jean Curtelin, Vladimir Cosma (caché), Yves Boisset, Bruno Cremer, Gérard Lanvin et Marie-France Pisier.

 

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 11:13

fer-piz-4_mo_modifie-2.jpgLa montagne est triste…

Jean Ferrat s’en est parti retrouver Brel, Brassens, Trenet, Aragon, Marx et Lénine. Tous ceux qu’il admirait…Au revoir monsieur Ferrat.

On est toujours triste lorsqu’on voit partir quelqu’un d’aussi talentueux. Même si on l’a seulement côtoyé le temps d’une tournée et de quelques galas.

J’ai fait quelques photos de Jean Ferrat. Je les dépose ici pour le plaisir des fans du chanteur. Ils pourront y découvrir un Jean Tenenbaum pizzaiolo…

 

J’ai rencontré Ferrat grâce à mon ami José Thomas qui venait de signer chez Barclay. Il y eut l’Ancienne Belgique. Ferrat en vedette, Suzanne Gabrielo en américaine, et José en « anglaise ». Le soir de la générale, Ferrat retrouve en coulisses Suzanne Gabrielo (pour qui Brel écrira « Ne me quitte pas »). C’est ma première photo de l’auteur de la Montagne.

fer-su-ga.jpg

Jean Ferrat et Suzanne Gabriello à l'Ancienne Belgique à Bruxelles.

L’année suivante, on est en 66, José part faire la tournée d’été de Ferrat. Je l’accompagne, ça me fera des vacances originales. Répétitions, galas, interviews, télés, même un déjeuner chez Eddie Barclay à Saint Trop’… je ne rate rien !

Ferrat pizzaiolo

Je ne sais plus dans quelle ville nous étions le 17 juillet. A l’issue du gala, José et moi partons à la recherche d’un restaurant encore ouvert. Nous trouvons une pizzéria où on accepte de nous servir malgré l’heure tardive. Et on l’arrose au champagne puisque c’est mon anniversaire ! Ferrat qui erre seul dans le patelin nous aperçoit et nous rejoint.
 17-7-66.jpgJosé Thomas, Jean Ferrat le 17 juillet 66

Invité par la patronne il s’essaye à la préparation de sa pizza.

Quand j’entends la nouvelle de sa disparition, c’est cette soirée là qui me revient en mémoire…

 fer-piz-2.jpg

fer piz 3fer-piz-4.jpgQue de magnifiques chansons… On dit que Ferrat devait beaucoup à Aragon. C’est sans doute vrai car ensemble ils sont à l’origine de chansons inoubliables. Que serais-je sans toi… et tant d’autres… Mais n’est-ce pas aussi l’inverse ? Qui connaitrait encore aujourd’hui les textes d’Aragon si Ferrat ne les avait pas chantés ?

Et puis, il n’eut pas besoin d’Aragon pour « Ma môme » (seulement de Pierre Frachet pour les paroles), « Mon Vieux », «Nuit et Brouillard », « la Montagne » et tant d’autres. Des chansons superbes quand elles ne sont pas massacrées par Isabelle Aubret…

 

C’est après cette tournée que Ferrat est parti à Cuba rencontrer le barbu. Et il est revenu moustachu. Samson a perdu  sa force quand Dalila lui a coupé les cheveux, pour Ferrat ce fut l’inverse : une grande part de son talent s’est réfugiée dans les moustaches qu’il s’était laissé pousser. La plus belle part de sa carrière  était derrière lui. Mais quelle carrière !

Lui qui n’aimait finalement que très peu la foule, la scène et les honneurs, il pouvait se retirer dans son village d’Antraigues…

 

Pourtant que la montagne est belle

Comment peut-on s’imaginer

En voyant un vol d’hirondelle

Que déjà il s’en est allé…

Quelque soit le paradis où vous chantez aujourd'hui, monsieur Ferrat, je vous demanderai de faire mes respects à monsieur Trenet et mes amitiés à José si vous les rencontrez. Merci.

Souvenirs de tournée : José Thomas "fait une télé" assis sur le capot de sa VW (on avait passé deux heures à la briquer!) et Jean Ferrat avant son passage sur scène. A côté de lui, Jacques Martin qui faisait partie de la tournée.
tele-jos.jpg
fer-j-mar.jpgphotos (même les mauvaises) : Bruno Jamin

 

 

José et Jean Ferrat étaient restés en contact.

José, qui travaillait à l’élaboration d’un livret retraçant sa carrière, désirait illustrer son travail de quelques photos. C’est dans ce but qu’il a écrit à Ferrat et en même temps il lui a envoyé un enregistrement de ses dernières chansons. Quand, dans sa réponse Jean Ferrat parle de Gérard, il s’agit bien de Gérard Meys leur producteur commun.

 Lettre-de-Jean-Ferrat---Jos---2-1_modifie-1.jpg

Cher José,

Tu as du recevoir déjà les photos avant ma lettre car c’est Gérard qui en avait et je lui ai fait parvenir ton message pour qu’il te les envoie directement. J’ai été heureux d’avoir de tes nouvelles, de savoir que tu vas bien et j’ai pris plaisir à l’écoute de tes chansons. Souvenirs, souvenirs… mais je crois que ta voix aussi est plus belle qu’avant

Je te souhaite belle et bonne vie à toi et à ta petite famille et t’assure de ma fidèle amitié.

J. Ferrat

 

Pour en savoir plus à propos de José Thomas , visitez le très beau site de Ghislain Debailleul

      link      http://users.skynet.be/jlpierret/jose_thomas.htm

 

 

 

 

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 13:19

Le propre d’un blog c’est de comporter des textes vachement intéressants – surtout pour leur auteur ! Mais, bon… c’est toujours ça… au moins j’ai un lecteur assidu : moi !

 

Il y a quelques jours, je mettais en ligne un petit « reportage » sur la route des cisterciens et  notre séjour à Poblet. Ca m’a ravivé plein de souvenirs sur ces vacances passées là un demi-siècle plus tôt, et sur les deux « arrêts-nostalgie » de ce voyage.

papa-poblet.jpg                                                                                                                                                                                                                 C’est donc mon papa à moi, et son épouse (que j’appelle toujours – pour rire -  ma marâtre) qui nous emmenaient, ma cousine Nadine et moi, pour la première de notre vie en Espagne, à bord d’une superbe coccinelle. (A l’époque, avec VW, pas de problème !)
  vw.jpg

 

Le premier arrêt-nostalgie fut pour papa. Ce fut La Neuville Housset (Aisne) où il avait vécu quelques années dans sa jeunesse.

C’était vers 1924 que son père, Alfred Jamin, et le beau-frère de ce dernier, Paul Vandersmissen, y avait exploité une ferme modèle de 450 hectares dans le but d’y expérimenter les tracteurs agricoles Ford, le beauf en question étant collaborateur d'Henri (Ford).
 

Alfred et Paul devaient avoir autant la fibre agronomique que moi, car La Neuville Housset fut leur bérézina financière… Nous n’y avons vu que l’entrée de la ferme, mais on a tout de même fait une photo (floue) de Nadine à l’entrée du village… la neuville

 

Le second arrêt-nostalgie fut pour moi lors du voyage de retour.

Nous rentrions à Liège et à moins de 60 km du but, papa décida de faire un arrêt pour souper à Marche en Famenne, façon de terminer les vacances en beauté.

hotel-de-la-cloche-coul.jpgMarche en Famenne, pour moi, c’est huit années de mon enfance. De celles qui marquent. Et ça me faisait bizarre de me retrouver attablé à l’hôtel de la Cloche qui, quand j’étais enfant, représentait le summum du luxe. Un endroit totalement inaccessible. hotel-de-la-cloche.jpg

 

Papa aimait le bourgogne. Est-ce celui que nous avons bu qui le mit en verve jusqu’à Liège ? Tout en roulant, il nous fit un véritable sketch : le belge de retour d’Espagne.

C’est un drôle de pays, l'Espagne ! Je rentre dans un bar pour boire une bière. Je demande une Jupiler, ils comprennent rien. Une Stella ! Une Maes… rien ! Je vois un gars, au bar à côté de moi, qui boit un verre de vin et comme j’ai vraiment soif, je dis « allez, servez ça ! »

Le barman dit « Aaah, servez çà ! » Tu vas pas le croire… là il me sert une bière !

 

Le sketch ne s’arrêta qu’une fois arrivés à Liège…

Une fois dans mon lit, j’avais toujours dans la tête tous ces souvenirs qui se bousculaient. L’Espagne, Marche en Famenne… car sur la route de Liège, nous étions passés devant la maison où j’ai grandi
.
maison.jpg

devant-la-maison.jpgJe m’y revois avec mes grands parents, sur mon vélo neuf. (qui est cette dame à côté de moi ?)jardin-maison.jpgdevant-la-remise.jpg

Je suis avec mes frères au fond du jardin ou sur un banc avec maman...




 

 

 

 

 

 

Je revois la classe de monsieur Ferry,  un instituteur qui me foutais une trouille d’enfer mais qui m’a appris tant de choses… Par exemple, aujourd’hui, je n’ai aucune difficulté à estimer une surface. classe-de-monsieur-Ferry.jpgVous voyez ces deux carrés noirs au-dessus du tableau ? Ils représentent un mètre carré. A gauche, dans le coin, il y a le mètre cube. A droite, il y avait le litre, le décilitre… Je ne les ai jamais oubliés… Et je n’ai jamais oublié non plus monsieur Ferry et son cocker…

 

En m’endormant, je n’ai pas chantonné la chanson de Françoise Hardy : elle n’est pas encore écrite, elle ne l’interprétera que six ans plus tard…:

Quand je me tourne vers mes souvenirs
Je revois la maison où j'ai grandi.
Il me revient des tas de choses
Je vois des roses dans un jardin.

(…)

Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance,
je savais déjà que j'y laissais mon cœur.

 

Nostalgie ? Sans doute… Comme le disait, je ne sais plus qui « Quand on a dépassé les 60 ans, pour voir loin, il faut regarder vers le passé… »
Ah, oui, je me souviens : c’est de moi !

 

 

 

 

 

 

Quelques vieilles cartes postales de Marche en Famenne, d’avant mon époque…

marche-pano.jpgcoin-rue-porte-basse.jpg
à gauche : panorama de Marche en Famenne
  
  à droite : coin Porte
 Basse

en dessous : l'institut Saint Remacle






instutut-saint-remacle.jpg

dans-le-jardin.jpg
Bon... la nostalgie, c'est bien, mais là je dois aller chercher du bois pour le feu...


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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 18:03

Souvenir ? En voici un agréable.

Excellent souvenir même que cette soirée passée en tête à tête avec ce grand monsieur, à l'écouter me raconter les grandes années d’Hollywood, le cinéma des années 40…

Son nom ne vous dira peut-être rien : Don Ameche.

Chez nous, on prononçait « Donne-à- mèche » alors qu’il fallait dire «Don Ami-Tchi ». Il était en effet né Dominic Felix Amici, en 1908 dans le Wisconsin, d’un père qui venait tout droit d’Italie.

 

Don Ameche abandonne son métier d’avocat en 1935 pour débuter sa carrière d’acteur. Il devient très vite, avec Tyrone Power, l'une des deux stars masculines de la 20th Century Fox. Jusqu'en 1945, il tient le premier rôle dans pas moins de 40 films !

Deux de ces rôles marqueront véritablement sa carrière: The Story of Alexander Graham Bell en 1939, qui lui vaut un immense succès aux Etats-Unis, et Heaven Can Wait, (Le Ciel peut attendre) le chef d’œuvre d’Ernst Lubitsch, en 1943.                  Heaven Can Wait

 

 

 

 

 

 

 

 

Après 1950, le cinéma l’oublie quelque peu, il se consacre principalement à la radio et à la télévision. Dans les années 60-70, il fait de petites apparitions dans des films à petits budgets. Mais, en 1983, John Landis lui confie le rôle d’un des deux milliardaires arrogants dans Un fauteuil pour deux (Trading Places).

 

Le succès  est au rendez-vous et lui permet, en 1985, de recevoir l'Oscar du meilleur second rôle pour Cocoon de Ron Howard ; film qu’il viendra présenter au festival de Gand. L’occasion pour moi de passer 48 heures en sa compagnie. 

voir la vidéo de la remise de l'Oscar : http://www.youtube.com/watch?v=9ptvz4DGrK4

                 Cocoon

Elégant, aimable avec tous, passionnant durant les interviews, il n’aura que quatre exigences : 1) que je lui laisse le temps, le matin, de faire sa gymnastique ; 2) que je lui trouve une belle messe le dimanche (pas de problème : à Gand les églises ne manquent pas) ; 3) pas d’interview lors du dîner le soir, mais un repas entre nous au restaurant de l’hôtel, 4) et que ce repas soit arrosé d’un bon bourgogne.

Le vin fut parfait (c’est lui qui l’avait choisi) et la soirée captivante. Avec un seul regret : ne pas avoir enregistré la conversation. (Je devrais dire le monologue !)

Trois ans plus tard Don Ameche est de retour en Belgique pour un film de la Columbia. Dès son arrivée, il demandera si on pouvait lui arranger une rencontre avec « ce monsieur de la Fox dont il  avait oublié le nom et avec qui il avait passé deux jours à Gand . »

Le lendemain la Cinémathèque Royale lui rend hommage et c’est pour moi l’occasion de revoir Don Ameche, l’un des meilleurs souvenirs de ma carrière.

 

Don Ameche nous quittait 5 ans plus tard, le 6 Décembre 1993.

Je trouve que le ciel aurait pu attendre encore un peu…

don-am-ram.jpg

 

 

 

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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 17:53

Mais non ! Pas de nostalgie ! 

fox-copie-1.jpg

Je cherchais seulement quelque chose à mettre sur ce blog, autre chose qu'une recette de cuisine, et en cherchant dans mes albums photo, je tombe sur quelques (très) vieux clichés de ma longue (mais néanmoins passionnante) carrière. Alors, pourquoi ne pas les mettre en ligne? undefined
A tout seigneur, tout honneur, on commence avec le plus méchant de tous. (Non... pas Trouduc, j'ai tellement enfoncé d'épingles dans les photos que j'avais de lui, qu'il n'y en a plus une entière) mais bien Darth Vador, dont j'essaye ici (presque) tous les boutons lumineux !












singapour-raphles.jpgEnsuite, en voici  une de la joyeuse bande des francophones en convention. Au célèbre "Raffles" de Singapour, voici la tablée des Français, des Suisses et des Belges  (j'ai coupé Trouduc à gauche). Au centre Robert Balk qui eut un jour la bonne idée de m'engager...

Encore ? Allons- y pour une qui nous fait revenir "a long time ago". Hé oui, Star Wars fête ses 30 ans ! Photo prise à Bruxelles à l'issue de la conférence de presse donnée par Harrison Ford (Han Solo), Carrie Fisher (la princesse Leia) et derrière eux, le producteur Gary Kurtz qui me raconte des trucs que je fais semblant de comprendre...
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Tout cela ne nous rajeunit pas...
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Présentation

  • : Bruno Jamin
  • : On s'est peut-être vu... à Marche en Famenne (47-53) ; Bruxelles (Catteau 54-56) ; Ath (57-62) ; à la 20th Century Fox (70-96) chez Belga Films - RTL? Ou ailleurs ?!...
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